Kell Doran

Nom : Doran
Prénom : Kell
Age : 60 ans
Caractère : Vieil homme ténébreux, la première impression qu'il donne est toujours la bonne, car il y travaille depuis des années. Il est cruel, colérique, et impulsif, trois caractéristiques lui ayant causées maint problèmes par le passé.
Il s'applique à n'être jamais polis, courtois, ou agréable. Faire la conversation avec lui n'est pas chose aisée à moins de susciter son intérêt.
Si vous y parvenez, alors vous découvrirez un homme capable de rire des pires tragédies, et d'en tirer une certaine satisfaction. Kell sera une connaissance agréable si vous partagez son esprit malveillant ou que vous embrassez la profession de mage noir.
Il sera également possible d'être en bon termes avec lui si vous cherchez à obtenir du matériel alchimique de qualité, et il sera toujours enclin à converser avec ses confrères.
En revanche, il est déconseillé de l'inviter à un barbecue si vous désirez garder une ambiance détendue et agréable.
Signe particulier : Il porte toujours une longue robe noire ne laissant souvent deviner que sa barbe poivre et sel, et son sourire carnassier. Il ne se déplace jamais sans un long bâton de bois sombre lui servant à exercer sa magie.
Il possède un petit acolyte à la peaux verdâtre qui travaille pour lui et qui exécute les tâches les plus ingrates de son quotidien. Ce petit être bien pratique dans son commerce est absolument inefficace en situation dangereuse, mais lui sert surtout de conseillé.

Race : humain
Elément(s) : Feu et Foudre
Métier : Alchimiste

Technique de combat : Mage compétent capable d'invoquer le feu et la foudre, pour lui un combat doit être finit le plus vite possible. Il ne possède en effet aucune résistance au corps à corps, et est totalement incompétent dans la maîtrise des armes. Il est à noter que, malgré ses qualités en magie, il préférera éviter les combats, soucieux de prolonger son espérance de vie.
Arme utilisée : La magie qu'il invoque à l'aide de son bâton.

Votre histoire :

Assis derrière son pupitre d'écriture, l'alchimiste ruminait de noires pensées. Il hélât son assistant:
-Petite crapule! Apporte-moi un parchemin et ma plume!
Un petit être apparût dans la sombre pièce et apporta un long rouleau de parchemin ainsi qu'une plume et un encrier, qu'il disposa face à son maître.
Ce dernier le congédia, se pencha sur le parchemin, saisit la plume, et écrivit:

"Moi, Kell Doran, rédige ici mes mémoires.

J'ai vu le jour il y a de cela soixante ans, dans le village Thran. Entouré de parents aimants, habitué dès ma plus tendre enfance à la culture de la terre. Ma vie aurait put stagner dans un innommable ennui, voué dès ma naissance à devenir un paysan, condamné à labourer de ridicules champs et à vivre une vie morne et humiliante, je choisis de prendre en main ma destinée.

C'est à dix ans que je découvris pour la première fois les possibilités exceptionnelles de la magie. Je rentrais alors chez moi, après une journée de dur labeur humiliant, quand je vis un homme de grande envergure se présenter aux abords du village. Il marchait d'un pas conquérant, dans une longue robe noire, et se dirigeait vers l'auberge. Intrigué par cette impressionnante personne, je le suivait de près.
C'est alors qu'il fût abordé par un misérable mendiant qui sortait de la taverne. Le bougre cherchait à soutirer quelques pièces au mage afin de profiter de la chaleur de l'auberge. Refusant avec un flegme royal, le grand homme chercha à se séparer du pauvre en haillons, qui refusait de lâcher prise. D'un geste brusque, il réussit finalement à faire lâcher prise au gêneur, et s'en retourna vers la taverne. Le mendiant fût alors prit d'une grande fureur, et ramassa une grosse pierre qu'il lança en direction du mage. Le projectile manqua la tête de peu, et provoqua la colère de la victime. Dans un mouvement ample et précis, le sorciers dévoilât un long bâton que je n'avais encore pas vu. Il prononça deux mots dans une langue ancienne et oubliée, et un éclair fulgurant fût projeté depuis l’extrémité du sceptre, réduisant le mendiant en cendres.

Je fus immédiatement saisit d'une révélation. Je devais maîtriser de tels pouvoirs! Si je voulais sortir de cette vie maussade, devenir le plus puissant des mages ayant jamais foulé le sol de Mythra!

Mais pour cela, il me fallait apprendre. Et je suppliais mes parents de me permettre de suivre des études à l'école de magie. Je savais alors qu'une telle école siégeait à la citée marchande. Mais mes parents me le refusèrent. Possédant une détermination sans faille, je décidais de m'enfuir pour réaliser mon rêve. Je réussis donc à retrouver le mage que j'avais aperçus au village, et lui expliqua mon désire d'étudier la magie. L'homme s'amusa de mon tempérament, et accepta de me prendre comme assistant. Je devint donc le larbin de ce mage cruel qui m'appris les secrets des arcanes. Mais cette vie ne me convenais guère. Ma quête de connaissance était certes comblée, mais le sorcier me traitait en esclave.

C'est ainsi qu'un jour, alors que j'avais seize ans, et maîtrisais déjà de nombreux sortilèges, que je fuis la demeure du maître pour me rendre à la citée marchande. Je volais par la même occasion son bâton et sa robe de mage noire. Une fois arrivé à destination, je m'inscrivis dans l'école de magie la plus réputée. Un travail acharné de plusieurs années me permit de devenir un mage puissant.

A trente ans, j'étais un mage avertit. Je cherchais maintenant une puissance bien supérieure, et je me rendais dans les plaines shamanique pour y mener des rituels ayant pour but de soumettre à ma volonté un puissant démon. Je connaissais bien sûr la légende du démon pourpre, et d’insensées rumeurs allaient jusqu'à dire que le roi des démon lui-même pouvait être contrôlé, si un rituel complexe était accomplis. A cette époque, la puissance était mon but ultime, et je savais que plier un démon à ma volonté me donnerais un avantage indéniable. Mais je fus trahis.

Un mage que je connaissais à l'époque avait prévenu l'ancien chef de l'armée d'Elsran, un dénommé Elgath, de mes projets. Un régiment d'homme d'arme essaya donc de m'arrêter. Un grand nombre périrent sous mes sortilèges, mais je ne put résister. Je fût donc envoyé en prison pendant dix and. Dix longues années à croupir dans les cachots sales et humides du palais d'Elsran !

Privé de mon bâton, j'aurais pu y rester toute ma vie, mais un évènement improbable me sauva la vie. Une armée de démon attaqua le château! Dans le chaos, un démon tua le garde de ma cellule, et je marchandais ma liberté avec lui. Si il me faisait sortir, je devais devenir son esclave dans le pandémonium. J'acceptais ce contrat à l'unique condition qu'il me rende mon bâton, et cet idiot accepta! Il ne devait pas se douter de mes pouvoirs, car il me tourna le dos et me demanda de le suivre. Cette ouverture me permis de le tuer sans mal, déversant toute ma puissance dans un torrent de lave ! Je volais donc un cheval et m'enfuyais le plus loin possible.

J'avais alors quarante-cinq ans. Je devais recommencer une nouvelle vie. Je retournais donc à la citée marchande afin de retrouver l'argent nécessaire à ma reconstitution. Plusieurs connaissances m'aidèrent, et je pris un nouveau départ. Mais il restait une chose que je devais accomplir. Je partis au plaine shamanique pour la deuxième fois de ma vie, et pratiquais le rituel nécessaire à la soumission d'un démon. Mais j'échouais. Après dix ans à ne rêver que de ce moment, je n'était capable d'invoqué qu'une ridicule créature verdâtre d'un mètre trente ! Mais ce petit être s’avéra être un bon assistant qui me fût très utile pour me consacrer à ma nouvelle entreprise.

J'avais cinquante ans, et montais ma boutique d'alchimie. La puissance me semblait maintenant secondaire, et j'étais fatigué de ces études fastidieuses qui ne menaient à rien. Je devenais donc un alchimiste connus du monde souterrains. Dans les ruelles sombres de la citée marchande, je fournissais les assassins en poisons, les mages en potions, et les alchimistes en ingrédients rares. La plupart de mes marchandises étant "illicite", j'eu parfois des problèmes avec la garde, et notamment Aaluna, cette garde trop maline pour son propre bien. Mais je m'en tirais à bon compte la plupart du temps, soudoyant les gardes moins scrupuleux.

Et nous voici aujourd'hui. J'ai soixante ans. Dix-huit ans se sont écoulés depuis ma libération du château d'Elsran, et je mène une vie paisible dans les ruelles de la citée marchande, en tant qu'alchimiste.